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Le mistère de le joconde

 Les secrets de la Joconde (Mona Lisa) de Leonard de Vinci révélés

  

Selon l'hypothèse admise depuis Giorgio Vasari, le modèle s'appellerait à l'origine Lisa Del Giocondo, née Lisa Maria Gherardini en mai 1479 à Florence (Toscane). Issue d'une famille modeste, elle épousa à 16 ans le fils d'un marchand de soie, Francesco di Bartolomeo di Zanobi del Giocondo. Déjà veuf à deux reprises, Giocondo a 19 ans de plus que Lisa. Elle lui donna trois enfants, Piero Francesco — né en 1496 — une fille au prénom inconnu morte en 1499 et Andrea — né en 1502.

Le nom du tableau viendrait de Madonna (Ma dame, en français), abrégé en Monna, et Lisa, premier prénom du modèle.

 Chaque philosophe a tenu caché son secret sous une clé hermétique personnelle. Les uns ont parlé par images, d'autres par allégories, fables, mythologies, chiffres, astrologie, et symboles. Léonard de Vinci aurait-il dissimulé sa philosophie par le biais des symboles, de la mythologie gréco - égyptienne, doublement codé par le double miroir et la table d'émeraude .
Cette peinture à l'huile sur panneau de bois de peuplier de 77 x 53 cm est exposée au musée du Louvre à Paris. La Joconde est l'un des rares tableaux attribués de façon certaine à Léonard de Vinci.
Tout le monde semble considérer que la Joconde recèle un mystère. Avec le bon code, elle peut être décryptée tout comme une autre œuvre, parallèle, mais encore confidentielle et que nous avons baptisée Mathurine pour des raisons que nous expliquons plus loin.
Les symboles de la mythologie égyptienne sont, clairement dans la Joconde. Ceux de la mythologie grecque sont tout aussi clairement dans Mathurine.

 

 


 

Il a fallu plus de 200 ans pour comprendre l'écriture de Léonard de Vinci, qui écrivait de droite à gauche, à l'envers, pour que ses écrits ne puissent être décryptés qu'à l'aide d'un miroir :
" Ma folie des reflets a engendré mon amour des miroirs (…… Le miroir devenait ainsi le passage étroit entre le visible et l'invisible,. Je m'étais regardé dans celui de mon aïeul. Me chuchoterait-il une révélation sur l'inconnu que je me sentais être (……) . Un peu plus tard, je crus que le miroir trichait. Il inversait les clichés comme j'inverse mon écriture (…..) Ce souvenir me revint longtemps après. Je relisais la Table d'Emeraude : " Ce qui est en haut est comme ce qui est en bas, ce qui est en bas est comme ce qui est en haut " . Ce fut pour moi l'évidence, oui, mais en sens inverse (….) C'était là l'enseignement des anciens alchimistes : dans le miroir de l'art, assuraient-ils, se reflète le macrocosme, le grand univers dont le microcosme, le petit univers - le nôtre- est le cliché miniature "
Extraits de Léonard de Vinci, de Renée Paule Guillot, Editions Jacques Grancher, pages 172 et 173.

 

 

Historique

Ancien Régime

Léonard de Vinci commence le portrait à Florence en 1502, et d'après Giorgio Vasari l'achève au bout de quatre années. La Joconde ne quitte jamais Léonard de son vivant. Il l’emporte probablement à Amboise où François Ier le fait venir. Ce dernier en fait l'acquisition et l'installe à Fontainebleau.Au XIX siècle,Il regagne le Louvre devenu musée en 1798, mais est à nouveau déplacé sur ordre du premier consul Bonaparte qui le fait accrocher au palais des Tuileries en 1800 dans les appartements de Joséphine, puis le rend au Louvre en 1804.

En 1870, La Joconde est mise en sécurité dans les souterrains de l'Arsenal de Brest puis retourne au Louvre à l'issue de la Guerre franco-prussienne de 1870.

 

Le sourire et le regard

Le sourire de La Joconde constitue un des éléments énigmatiques du tableau, qui a contribué au développement du mythe. Son sourire apparaît comme suspendu, prêt à s'éteindre : quand on le fixe directement, il semble disparaître pour réapparaître lorsque la vue se porte sur d'autres parties du visage. Le jeu des ombres accentue l'ambiguïté que produit le sourire. Plusieurs études scientifiques ont analysé ce sourire :

  • Alors que plusieurs hypothèses plus ou moins farfelues ont été données depuis des décennies pour expliquer ce sourire (asthme, paralysie faciale de Bell, bruxisme dû au stress des longues poses ou au contraire sourire de plaisir par l'écoute de musique lors de ces séances, sourire maternel de femme enceinte, stratagème du peintre qui entoure son modèle de musiciens, de chanteurs et de bouffons, pour effacer la mélancolie de son visage de femme maltraitée...), le professeur en odontologie Joseph Borkowski remarque une cicatrice sous la lèvre inférieure de la Joconde, similaire à celle créée quand les bords incisifs des dents percent la lèvre : Mona Lisa aurait perdu des dents de devant, comme beaucoup de personnes à cette époque où l'hygiène dentaire était déficiente, ce qui lui donne un sourire particulier.
  • Selon la neuroscientifique Margaret Livingstone, Léonard de Vinci a longtemps étudié l'anatomie de l'œil et la perception visuelle pour créer volontairement une confusion entre la vision périphérique sensible aux "fréquences basses spatiales" (les zones sombres) et la vision centrale sensible aux détails : en accentuant la bouche et le sourire par le renforcement des ombres sur les pommettes et la mâchoire, le sourire ne devient visible que lorsque la vision périphérique se fixe hors de la région péribucale.
  • En 2005, un logiciel de reconnaissance des émotions corrèle la courbure des lèvres et les pattes d'oie autour des yeux à six émotions de base : le sourire de la Joconde traduirait à 83 % le bonheur, à 9 % le dédain, à 6 % la peur, à 2 % la colère, à 1 % la neutralité et aucun %age à la surprise.

Tout en donnant l'impression de suivre le spectateur des yeux, le regard de Mona Lisa fixe un point situé au-delà du spectateur, légèrement à sa gauche, provoquant ainsi une mise en profondeur du dialogue entre l'œuvre et le spectateur.

Dans le Quatuor d'Alexandrie, Lawrence Durrell compare le sourire de la Joconde à celui « d'une femme qui vient d'empoisonner son mari »

 

 

 

 

 

Vol du tableau

Le 22 août 1911, Louis Béroud se rend au Louvre pour y faire un croquis de sa prochaine toile Mona Lisa au Louvre, mais à la place de La Joconde se trouve un grand vide. Béroud contacte les gardiens, qui indiquent que l'œuvre doit être à l'atelier photographique de la maison Braun. Quelques heures plus tard, Béroud s'enquiert à nouveau auprès des surveillants et on lui apprend que Mona Lisa n'est pas chez les photographes. Le tableau a bel et bien été volé le 21 août 1911. Le criminologue Alphonse Bertillon découvre une empreinte de pouce sur la vitre abandonnée, il décide de relever les empreints digitales des 257 personnes travaillant au Louvre. L'analyse des dactylogrammes ne donne aucun résultat, ce qui entraîne la démission du directeur du Louvre Théophile Homolle. Le juge d'instruction Joseph Marie Drioux, que la presse surnomme ironiquement « le mari de la Joconde », emprisonne plusieurs jours le poète Guillaume Apollinaire, celui qui avait un jour crié qu'il fallait « brûler le Louvre », pour complicité de recel de malfaiteur (ayant quelques années auparavant employé comme secrétaire et factotum Géry Pieret, cet aventurier d'origine belge avait lui-même dérobé des statuettes et des masques phéniciens au Louvre : ayant contacté le 28 août le quotidien Paris-Journal, il lui fait parvenir une statuette volée au Louvre puis par bravade s'accuse d'avoir volé la peinture et réclame 150 000 francs or pour sa restitution ; en fuite, la Cour d'assises de la Seine le condamne par contumace en 1912 pour le vol des trois statuettes ibériques à dix ans de réclusion) et soupçonne le peintre Pablo Picasso qui est longuement interrogé (il avait acheté à Géry Pieret ses masques et statuettes dont le primitivisme influencera les Demoiselles d’Avignon). Le vol est revendiqué par plusieurs mythomanes, dont l'écrivain italien Gabriele D'Annunzio qui avait composé en 1898 une tragédie intitulée La Joconde en la dédiant à « Eleonora Duse aux belles mains ». La Société des amis du Louvre offre une récompense de vingt-cinq mille francs, par ailleurs un anonyme propose de doubler cette somme. La revue L'Illustration promet cinquante mille francs pour qui rapporterait le tableau dans les locaux du journal.

Le voleur était l'Italien Vincenzo Peruggia, un vitrier qui avait participé aux travaux de mise sous verre des tableaux les plus importants du musée. Il conserve le tableau pendant deux ans dans sa chambre à Paris, il était caché dans le double fond d'une valise de bois blanc, sous son lit. De retour en Italie, il propose de le revendre le 10 décembre 1913 à un antiquaire florentin, Alfredo Geri, qui avait passé une petite annonce pour acheter des œuvres d'art et qui donne l'alerte. Geri ayant prévenu la police, Peruggia est arrêté dans la chambre de son hôtel (rebaptisé par la suite hôtel Gioconda), et n'est condamné qu'à 18 mois de prison, la presse italienne saluant son patriotisme. Le 4 janvier 1914, après des expositions à Florence et à Rome, le tableau revient solennellement au Louvre où il est désormais placé sous une surveillance accrue.

De nombreuses hypothèses ont été proposées pour expliquer le vol de Vincenzo Peruggia : il aurait agi par patriotisme (c'est la ligne de défense préconisée par ses avocats lors de son procès), croyant naïvement que le tableau avait été volé par Bonaparte lors de la campagne d'Italie ; il aurait agi sur commande du faussaire argentin Eduardo de Valfierno qui voulait vendre comme authentiques six copies du tableau, réalisées avant le vol par Yves Chaudron, à des acheteurs américains convaincus d'acquérir l'original (thèse d'un journaliste dans les années 1930). Le journaliste et critique d'art Jérôme Coignard, ayant exhumé les confessions faites par Peruggia dans le quotidien Le Journal en juillet 1915, prend au sérieux son témoignage : il aurait été approché par un allemand qui joue sur son nationalisme et le manipule. Cet allemand pourrait être un espion cherchant à déstabiliser la France dans le contexte de la future Première Guerre mondiale ou Otto Rosenberg, escroc notoire appartenant à une bande de trafiquants d'art de haute volée mais n'ayant pu récupérer le tableau car il était sous surveillance policière française suite au vol.

 

 

 

 

 

 




20/01/2012
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