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La citée des Mayas

 

 

 

La civilisation maya est une ancienne civilisation de Mésoamérique principalement connue pour ses avancées dans les domaines de l'écriture, de l'art, de l'architecture, des mathématiques et de l'astronomieElle occupait à l'époque précolombienne les territoires correspondant actuellement à une partie du sud du Mexique, au Belize, au Guatemala, au Honduras et au Salvador.C'est une des plus anciennes civilisations d'Amérique.

Il vénère un dieu Solaire... On les connaît surtout par leurs deux fameux codex : Le « Chilam Balam » et le « Popol-Vuh » , « leur Bible », le livre Maya de la genèse. Il commence ainsi :

« Ceci raconte le premier récit, le premier discours.
Rien ne signalait la face de la terre.
Seuls existaient la mer sans mouvement et le ciel dans toute son étendue.
Il n'y avait qu'immobilité et silence dans l'obscurité, dans la nuit.
Seulement le Créateur, le Formateur, le Cœur du Ciel,
car tel est le nom de Dieu, était dans l'eau, entouré de clarté. »

 

 

 

Aire culturelle maya

L’aire culturelle maya antique doit être distinguée de la zone de peuplement maya actuelle. Elle se définit comme étant le territoire couvert par les anciennes cités mayas, soit une surface globale d’environ 340 000 km² (approximativement la superficie de l’Allemagne).

Elle comprend :

  • le sud-est du Mexique (États du Tabasco, Chiapas, Campêche, Yucatan et Quintana Roo)
  • le Belize
  • le Guatemala
  • l’extrémité ouest du Honduras
  • l’extrémité ouest du Salvador

On la divise traditionnellement en trois grandes régions, selon des critères climatiques et géologiques :

  • la côte Pacifique
  • les Hautes-Terres
  • les Basses-Terres (du nord et du sud)

Ces zones écologiques correspondent grosso modo à des zones culturelles. Jusqu'il y a peu on considérait que le centre de gravité de la culture maya aurait suivi un déplacement géographique, du littoral Pacifique et Hautes-Terres du sud (Époque préclassique) vers les Basses-Terres du sud (Époque classique) puis les Basses-Terres du nord (Époque postclassique). Il serait néanmoins hâtif de céder à la tentation du déterminisme géographique car chacune de ces zones a participé à sa manière au développement de la civilisation maya. Au sein même de ces régions le rythme d’évolution a pu être très différent d’une cité à l’autre. Les recherches archéologiques récentes ont révélé que les Basses-Terres méridionales ont connu un développement plus précoce qu'on ne le croyait il y a quelques dizaines d'années: des centres vastes et importants s'y sont développés dès le Préclassique.

 

 

 

 

Origines

Les origines des tribus mayas les plus anciennes se perdent dans la nuit des temps. Les manuscrits indigènes du XVIe siècle ont oublié l'emplacement du berceau de la civilisation maya, que ce soit dans le Chilam Balam (écrits dans la péninsule du Yucatán), ou dans le Popol Vuh des Quichés, la branche des indiens mayas du Guatemala. Et même le premier chroniqueur espagnol des mayas, le frère Diego de Landa (1566), n'a pu en mentionner clairement la situation. En tout état de cause, les faits se réfèrent aux Mayas du Yucatán, de l'ère classique, et non aux vieux mayas localisés dans le sud (Chiapas, Guatemala et Honduras), dont la civilisation s'est éteinte quelques siècles avant l'apogée des cités de la péninsule telles que Chichen Itza, Uxmal et Sayil. Nous savons que dans les temps très reculés, les Mayas vivaient sur le littoral atlantique du Mexique, d'où ils descendirent vers l'Amérique Centrale en remontant le Río Usumacinta pour arriver au Petén. Un vieux groupe maya, les Huastèques, resta cependant dans le nord, dans la région allant de Veracruz à Tamaulipas. C'est peut être l'expansion des Nahuas qui coupa en deux le peuple maya en rejetant un groupe au nord et l'autre au sud. Les groupes rejetés vers le sud sont ceux qui développèrent la grande civilisation maya. Au commencement de la période historique, ils vivaient dans un triangle délimité par Palenque dans le Chiapas, Uaxactun, au Guatemala, et Copán au Honduras, une aire très importante avec des voies de communication très difficiles au milieu de la jungle, traversée par de grandes rivières, comprenant le bassin de l'Usumacinta, le Petén guatemaltèque et les vallées du Motagua et du río Copán.

On distingue généralement trois périodes dans la civilisation maya : le Préclassique (de 2600 av. J.-C. à 250 apr. J.-C.), le Classique (de 250 à 900), le Postclassique (de 900 à 1521), auxquelles on rajoute parfois le Classique final (de 800 à 900), que certains auteurs appellent Épiclassique, une époque de transition pendant laquelle les cités des Basses-Terres auraient été abandonnées et celles du nord du Yucatan se seraient développées. Les dates du début et de la fin de chacune des trois périodes peuvent en outre varier d'un siècle selon les auteurs

 

 

Époque Classique (250 à 950 après J.C.)


Palenque, Bonampak, Copán, Uxmal, Tikal...

L'apogée de la civilisation Maya dite de l'« époque classique », vers l'an 400, semble la mettre ne concurrence avec la civilisation de Teotihuacán mais il semble que leurs relations diplomatiques et commerciales soient restées très limitées. On ne peut véritablement parler d'empire comme pour celui des Aztèques car il s'agissait en fait d'une communauté d'états relativement indépendants les uns des autres, vivant dans le même culture, vénérant les mêmes dieux mais conservant leur autonomie. Un système que l'on peut qualifier de féodal. Palenque au Mexique, Copán au Honduras, Tikal au Guatemala... Il faut s'imaginer les énormes distances que les séparaient. La jungle tropicale omniprésente limitant les déplacements... mais n'était-ce pas là leur meilleur protection contre les envahisseurs qui venaient du nord ? Mais cela ne durera qu'un temps.

 

Époque Post-Classique (950 à 1500 après J.C.)


Chichén-Itzá, Mayapán, Lamanai,

Chichén-Itzá est la plus grande des cités Mayas. C'est au 11ème siècle qu'elle devient le grand centre religieux dédié au Dieu, Quetzalcoátl, le « Serpent à plume ». Elle s'épanouit après le déclin des grandes cités du Sud (Copán, Uxmal, Bonampak...). Il faut attendre l'arrivée de tribus Toltèques, fuyant la région centrale de Mexico devant l'avancée de barbares venant du nord, probablement des Chichimèques, pour voir apparaître un regain de vitalité chez ses Mayas qui ont déjà une longue histoire derrière eux. Ces immigrants Toltèques furent bien accueillis. Ils témoignaient le la même noblesse. Il apportaient aussi leur foi et leur cultes. Quetzalcoátl, le dieux vivant, était arrivé avec eux... Il prendra la place centrale du panthéon maya, érigeant en son honneur les plus grands temples. La fameuse pyramide de Chichén-Itzá que l'on nomme « le Caracol ». D'ailleurs, à l'équinoxe d'automne, se produit un phénomène intéressant. Comme en Egypte, et ailleurs, le soleil couchant projetant ses rayons sur les marches et les sculptures de la pyramide, animant lentement dans sa descente les ombres des serpents qui semblent alors se mouvoir. Ils annoncent ainsi le temps des semences. La cité se développa après la décadence et la disparition des cité mayas du sud comme Copán. Le site est d'une splendeur telle que l'on ressent encore la présence des forces qui le fit naître.

 

 

 

Le disque de pierre dit de « Chinkultic », (entre 600-900)
un joueur de pelote frappe une balle de la hanche...

 

Il faut parler du génie des Mayas dont on peut voir encore la splendeur à Chichén-Itzá, Uxmal, Bonampak... Un peuple au culte solaire et adorateur du dieu de la pluie en honneur duquel ils pratiquaient déjà le sacrifice humain. On les connaît aussi pour leur passion pour les publics dont le fameux jeux de « pelote » .Il nous ont laissé une grande quantité d'informations et d'objets et nous avons une bonne vision de leur vie avant l'arrivée des Espagnols. Leur vision de l'Univers était très intéressante. Ils croyaient que l'histoire n'était qu'un éternel recommencement où tout les événements, du plus banal au plus grand, se répètent sans cesse, selon un cycle temporel bien défini. Ainsi, les guerres étaient-elles prévues et planifiées : on savait d'avance quel serait le vainqueur, quel serait le vaincu. Pour prévoir tous ces événement capitaux, ils avaient construit un calendrier presque aussi précis que le nôtre, de 365 jours, autour duquel toute la vie de la cité gravitait. Il faut s'imaginer dans un monde où le temps est une obsession et où toute tentative de « rébellion » est impossible puisque tout est prévu. Tous se répétait selon des cycles astronomiques dont le plus long durait 52 ans, nommé le « Compte-long », au terme duquel un catastrophe se produisait. Curieusement, ce cycle est réglé sur celui de la planète Vénus et non sur celui du Soleil ou de la Lune comme le plus souvent. Et même la fin définitive du monde : le 24 décembre 2012 ! Il semble qu'ils pouvaient prévoir aussi avec une grande grande précision les éclipses de Lune et de Soleil. Etonnants Mayas, que l'on pourrait comparer aux Grecs de notre antiquité. Ils nous sont presque familiers lorsqu'on lit leurs poèmes et leurs épopées, comme celle qui retrace la lutte de Quetzalcoátl, le roi-prêtre de Tula, contre Tezcatlipoca, dieu de la guerre. Quetzalcoátl, vaincu et fuyant vers le Yucatán où il finit par s'établir à Chichén-Itzá vers l'an 987 !...

 

 

 

Une cuisine royale découverte sur l'ancienne  cité Maya de Kabah

Des enquêtes récentes sur le site archéologique de Kabah dans le Yucatan a abouti à la découverte de la cuisine royale de cette ancienne cité maya; les installations de cuisson et les ustensiles qui s'y trouvent pourraient avoir plus de mille ans.En raison du grand nombre de fragments découverts, les archéologues pensent que la nourriture était préparée pour un grand nombre de personnes.

Des chercheurs de l'Institut National d'Anthropologie et d'Histoire ( INAH, Mexique ) ont fouillé la zone pendant un an afin de trouver des éléments permettant de déterminer les activités qui ont eu lieu dans ce qui fut la résidence royale de Kabah . En effet, le secteur était une zone où vivait l'élite de l'ancienne cité maya.

 

Depuis 750 après JC.

La superficie occupée par l'ancienne cuisine est de 40 mètres de long par 14 mètres de large. Les chercheurs y ont trouvé les restes de maçonnerie de l'architecture, des traces de cheminées, une grande quantité de poteries et d'objets en pierre dont l'âge est estimé à plus de mille ans.

D'après les experts de l'INAH, l'âge du matériel archéologique découvert couvre les années 750 à 950 après JC, période où la ville pré-hispanique a atteint son plus haut développement.

L'agencement des objets trouvés montre que dans la cuisine royale, il y avait des espaces pour des fonctions différentes: dans deux espaces, ils ont trouvé des restes de poteries mesurant jusqu'à 70 cm de diamètre, dans les zones environnantes ils ont trouvé des outils de cuisine, et dans d'autres secteurs, les restes des cheminées en pierre.

Les chercheurs ont dénombré plus de 30 000 pièces de poterie et 70 artéfacts de pierre pour le dépeçage des animaux et la découpe des légumes.
Ces outils comprennent des métates (meules à grain), pierres à moudre, des marteaux, des couteaux, des lames et des grattoirs, ainsi que des traces de maçonnerie et autres matériaux détériorés.

 

 

 

 

 

 

 

 

 



20/01/2012
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