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le monstre de Loch Ness

 

 

 

Héritage des glaciations quaternaires, ce lac de fond de vallées (lochs), long et étroit, situé dans le nord de l'Écosse dans une dépression tectonique (le Great Glen), constituant une partie du canal Calédonien

 

Le lac est situé dans une dépression tectonique, The Great Glen, qui traverse l'Écosse d'une côte à l'autre, de Fort William jusqu'à Inverness. Son énorme masse a pour conséquence une inertie thermique qui explique que le lac ne gèle jamais


Le Loch Ness est un lac (loch) qui se trouve à 150 Km au nord de Glasgow et dans la région des Highlands, avec les villes de Fort Augustus au Sud et Inverness au Nord. C'est surtout avec ses 40 kms de long et  ses 230 m de profondeur le plus grand lac du Royaume Uni. 
C'est, enfin, un lac sombre, aux eaux froides et à la visibilité sous l'eau très réduite tant les particules de tourbe en suspension sont nombreuses. Le lac, qui est à 16 m au-dessus du niveau de la mer, communique avec celle-ci par la rivière Ness.
Il y a dix mille ans, quand les glaciers recouvraient l'Écosse, il semble que le Loch Ness devait communiquer avec la mer.

Une fois le poids de ces glaciers disparu, le sol s'est soulevé de 16 m, isolant les eaux du lac. 
Les animaux qui y vivent ne sont donc là que depuis moins de dix mille ans. 

 


 

Surnommé Nessie, le monstre du Loch Ness a été baptisé Nessitera rhombopteryx. Il est souvent décrit comme ressemblant à un serpent de mer ou à un plésiosaure. Dans l'ouvrage de Peter Costello A la recherche des monstres lacustres (1977), celui-ci dit qu'il pense à la possibilité d'un mammifère comme une grosse otarie ou une loutre géante, qui auraient pu être confondues avec un monstre.

De nombreux enthousiastes se rendent sur les eaux du Loch Ness dès la fin des années 1930 afin de le rechercher. Des photos et des films ont été présentés, mais leur authenticité est difficile à prouver. Sa crédibilité a toutefois été mise à mal après que certains canulars eurent été révélés.

 


Canulars et mystification

Selon Neil Clark, paléontologue et conservateur du Musée Hunterian de l'Université de Glasgow, la croyance populaire au sujet de l'existence du monstre serait seulement l'effet d'« un magnifique exemple de marketing ». En effet, plusieurs rumeurs courent que l'invention du monstre serait due à un certain Bertram Mills, directeur de cirque de son état. En 1933, lors d'une tournée en Écosse, il faisait baigner longuement ses éléphants dans l'eau des lochs. Les gens d'alors qui n'avaient jamais vu un éléphant étaient particulièrement impressionnés par ces animaux dont « seuls la trompe, le haut de leur tête et de leur dos étaient visibles (...) L'impression était alors celle d'un animal avec un long cou et deux bosses, et peut être davantage s'il y avait plus d'un animal. »

Amusé par cette méprise, Mills offrit jusqu'à 20 000 livres — ce qui correspond à 1 million de livres d'aujourd'hui — à quiconque capturerait le monstre pour sa ménagerie. Il était conscient de l'énorme publicité que cela allait engendrer, sans beaucoup de risques financiers pour lui puisqu'il pensait qu'il n'y avait pas de monstre, mais seulement une confusion avec ses pachydermes.

La première photo officielle du monstre date du 12 novembre 1933. Elle fut prise par Hugh Gray. Floue et de mauvaise qualité, elle abusa son petit monde pendant des années. Pourtant, on peut voir sans difficulté qu'elle représente un labrador jouant dans l'eau, un bâton dans la gueule.

La photo la plus célèbre du monstre du Loch Ness, réalisée en 1934, montre la tête et le cou de l'animal émergeant du lac, la gueule ouverte. Son auteur, Robert Kenneth Wilson, avoua sur son lit de mort, en 1994, qu'il avait utilisé une maquette de 80 cm pour sa photo.

Il y a plusieurs années, un des riverains du Loch Ness est mort, et a laissé en testament, une lettre expliquant qu'il avait sculpté un monstre en bois, et qu'il s'amusait à le sortir pour gonfler la légende. On a retrouvé, effectivement, dans son hangar, le modèle du monstre du Loch Ness. Mais beaucoup de gens expliquent que c'est un canular pour continuer à faire vivre la légende et attirer le tourisme

 

Des indices.

 

 

Le sonar est aussi employé, cet appareil mis au point pendant la seconde guerre mondiale permettra la détection à plusieurs reprise de masse dans l'eau, sans donner une véritable preuve de l'existence d'un éventuel "monstre". Ils peuvent enregistrer des échos produits par de simples gros poissons, des troncs d'arbre qui flottent entre deux eaux, des bulles de gaz sécrétées par des détritus en décomposition ou même des masses d'eau dont la température (et donc la densité) diffère de la température ambiante

- Des échos sonar établissant l'existence d'objets immergés non-identifiés, se déplaçant à des vitesses allant jusqu'à 25 Km/h, de loin très supérieures aux courants du loch.
Ils peuvent toutefois s'expliquer par des artefacts, comme la réfraction des ultrasons sur l'interface entre deux couches d'eau de température différente.

- Des enregistrements par hydrophones de cris non-identifiés, obtenus par Roy P. Mackal, suggérant "l'implication de sources multiples, animées, produisant des sons et capables d'un répertoire varié de sons et de réponses à des stimuli artificiels" (Mackal 1976 : 79), tels que peuvent en produire des animaux se repérant par écho-location, comme les cétacés... ou certains pinnipèdes. 

Toutefois, divers éléments s'opposent à l'existence dans le Loch Ness d'une population de grands animaux encore inconnus de la science :
- Du fait de la saturation des eaux en tourbe, la photosynthèse est extrêmement faible au Loch Ness, privant ainsi la chaîne alimentaire de son point de départ. La biomasse connue (la production de matière vivante, et donc les ressources alimentaires disponibles) est très insuffisante pour assurer la nourriture d'une population viable de grands prédateurs (plusieurs dizaines d'adultes pour maintenir une certaine diversité génétique, pesant plusieurs tonnes d'après leurs dimensions).
- L'expédition Deepscan a passé le loch au peigne fin au moyen d'une flottille de bateaux équipés de sonars qui ont parcouru le lac dans sa longueur : or, elle n'a relevé que 2 ou 3 échos non-identifiés, qui peuvent d'ailleurs trouver une explication prosaïque (troncs d'arbres, etc.), ce qui démontre qu'il n'y a pas de population inconnue.

 

 

 

 

 

 


Des théories intéressantes

 La biomasse connue (la production de matière vivante, et donc les ressources alimentaires disponibles) est insuffisante pour assurer la nourriture d'une population viable de grands prédateurs (plusieurs dizaines d'adultes pour maintenir une certaine diversité génétique, pesant plusieurs tonnes d'après leurs dimensions). Un rapport affirme que le Loch Ness est incapable de nourrir un prédateur de plus de 300 kg.

Si une dizaine de ces monstres nageaient dans le lac en même temps, il y aurait eu beaucoup plus d'observations. Nous aurions trouvé des os, des carcasses, une tanière sous-marine... Aussi, le nombre d'observations est très inférieur à ce que l'on peut attendre d'un animal respirant en surface comme un reptile ou un mammifère. Si l'on considère que l'animal effectue des apnées d'une heure, ce qui serait déjà considérable, il y aurait 24 venues à la surface par jour ou encore 240 pour une population d'une dizaine d'individus. Maintenant, tenant compte de la quantité de touristes phénoménale qui se trouve autour du lac sans arrêt, des webcams qui surveillent le lac sans arrêt et de la technologie déjà déployée pour essayer de trouver une trace de vie... Il y aurait eu probablement un signe. Aussi, de nos jours, il est possible d'aller faire le tour du Loch Ness en sous-marin pour environ une centaine de $ /heure. Tous ces gens auraient sans doute fini par tomber face à face avec Nessie.

Parmi les théories intéressantes (autre que celle des plésiosaures invisibles) se trouve celle selon laquelle des phoques auraient été au centre de la majorité des observations. En effet, des phoques (Phoca vitulina). Williamson (1988) a donc suggéré que le monstre du Loch Ness pourrait s'expliquer par la présence occasionnelle de ces phoques, dont plusieurs ont été photographiés voire capturés. Toutefois, les dimensions prêtées au monstre du Loch Ness, comme la mention quasi unanime d'un long cou, montrent que ces hypothèses sont insuffisantes pour rendre compte du dossier. C'est ici qu'intervient une autre hypothèse, avancée par Lehn en 1979, la réfraction atmosphérique : ce phénomène optique, commun sous ces latitudes, et qui s'apparente à un effet de mirage, entraîne une déformation et un allongement des images. La conclusion la plus probable, jusqu'à preuve du contraire, est donc que les témoignages valables sur le monstre du Loch Ness sont en réalité des observations de phoques occasionnellement fourvoyés dans le loch (expliquant ainsi les dissensions sur le nombre de membres et l'aspect de la queue), et déformées par le phénomène de réfraction atmosphérique.

Adrian Shine, du Projet Loch Ness, affirme que le monstre pourrait être un esturgeon Baltique, un poisson primitif muni d'un bec et d'épines et qui peut mesurer jusqu'à 9 pieds de long et peser environ 450 livres. Certains n'y verront qu'une autre histoire de pêcheur, mais l'évidence scientifique semble démontrer que Nessie serait, au mieux, un gros poisson dans un grand lac, ou une grosse vague dans un grand lac.

Le Loch Ness est très vaste et très sombre. Des habitués de la place ont déjà déclaré qu'il était facile d'avoir peur, parce que ce ne sont pas les ombres, les remous et les vagues étranges qui manquent sur ce lac. Une chose est sûre cependant au sujet du Loch Ness, il n'y a pas beaucoup d'endroits touristiques qui lui ressemble. Le climat étant peu attirant, Nessie est devenu extrêmement bénéfique à l'activité touristique de la région.
 

 

 

 

Conclusion

On ne sait donc toujours pas si Nessie est bien présente ou non dans le lac, et, dans l'affirmative, de quel animal il peut s'agir. 
Alors, le monstre serait un poisson ? Après tout, cela pourrait expliquer les rares apparitions en surface et le mode de reproduction discret. Malheureusement, la plupart des témoignages ne décrivent pas Nessie comme un poisson, même géant. De leur côté, les habitants de la région du Loch Ness font valoir qu'il pourrait s'agir d'une anguille géante, d'une espèce inconnue. Et les échos sonar recueillis peuvent suggérer des mouvements comparables à ceux des anguilles. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 



18/01/2012
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