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La légendes des vampires

 

Le vampire est une créature légendaire. Un mort-vivant qui, suivant différents folklores et selon la superstition populaire, se nourrit du sang des vivants afin d'en tirer sa force vitale. La légende du vampire puise ses origines dans des traditions mythologiques anciennes et diverses, et se retrouve dans toutes sortes de cultures à travers le monde

Le mot attribué pour désigner les vampires varie d'une langue à l'autre, de même que les attributs et caractéristiques attachés à la créature

le mot « vampire » apparaît dans la langue anglaise en 1734, dans un ouvrage de voyage intitulé Travels of Three English Gentlemen, publié dans le Harleian Miscellany de 1745. C'est par la langue anglaise qu'il se répand dans le monde, via la littérature puis le cinéma

Transformation en vampire

Les causes d'apparition des vampires varient beaucoup

d'un folklore à un autre. Dans les traditions slaves et

chinoises,     un    corps    enjambé    par     un    animal, particulièrement un chat  ou un  chien,  peut  devenir  un 

mort-vivant. De même, un  corps blessé  et non traité au moyen d'eau bouillante peut devenir un vampire.Dans le folklore russe, les vampires passent pour  être  d'anciens sorciers ou des personnes s'étantrebellées contre l'église orthodoxe.  La  croyance   populaire  veut   que   chaque personne  mordue  par  un  vampire  finisse  par  devenir vampire à son tour.En ce qui concerne la  littérature  et la culture populaire, le  vampirisme  est  souvent  présenté comme le résultat d'une malédiction, et le vampire    peut choisir    de   transmettre    celle- ci  lorsqu'il   mord   une  victime. S'ensuit la transformation (plus  ou  moins longue et douloureuse)   de   la   victime,l'un des premiers signes étant l'allongement des canines.

 

Facultés

Selon les mythes, légendes ou auteurs, le vampire dispose de forces ou de faiblesses différentes. Ainsi, dans le roman de Bram Stoker, les facultés de Dracula sont énumérées de façon précise par l'un des personnages, le docteur Abraham Van Helsing. Les films dans lesquels a joué Bela Lugosi ont développé l'idée que les vampires possèdent un pouvoir hypnotique et un don pour la séduction leur permettant, notamment, de séduire efficacement les femmes et de s'approcher plus facilement de leurs proies. Ces créatures pourraient également lire dans les pensées. Le cinéma a pris de notables libertés par rapport aux modèles littéraires et folkloriques, en particulier concernant la nature et le mode de vie du vampire. Ainsi, par exemple, ceux-ci se voient affublés de canines exagérément démesurées et adoptent un comportement sensuel.

Le vampire de fiction devient plus puissant avec l'âge, ce qui lui offre une plus grande résistance aux lieux saints ou à l'eau bénite par exemple. Il est très fort et rapide, doté d'une excellente vision nocturne. Il possède souvent la faculté de se changer en animal (thériomorphie), il peut s'agir d'un animal quelconque, uniquement du loup ou de la chauve-souris selon les auteurs, mais aussi de brume.

 

 

 

Traités de vampirologie

Dès 1679, Philippe Rohr consacre une dissertation aux morts qui mâchent leurs linceuls dans leurs tombes, sujet repris par la suite par Otto en 1732, puis par Michael Ranft en 1734. Ce dernier distingue des liens entre vampirisme et cauchemar et considère que les cas de vampirisme sont des illusions de l'imagination alors qu'en 1732 un anonyme qui se fait appeler « le médecin de Weimar » discute de la non-putréfaction de ces créatures, d'un point de vue théologique. En 1733, Johann Christoph Harenberg écrit un traité général sur le vampirisme puis le marquis Boyer d'Argens commente des cas locaux. Des théologiens et hommes d'église se penchent également sur le sujet.

Antoine Augustine Calmet, un théologien français, écrit un traité de vampirologie en 1746, Traité sur les apparitions. Il y fait la synthèse des études sur le sujet et considère que le vampirisme est la conséquence de la sous-alimentation des peuples balkaniques. Calmet a amassé de nombreux rapports concernant les manifestations de vampires. Il est critiqué par Voltaire qui, dans son Dictionnaire philosophique explique : « Calmet enfin devint leur historiographe, et traita les vampires comme il avait traité l’ancien et le nouveau Testament, en rapportant fidèlement tout ce qui avait été dit avant lui. »

La controverse cesse lorsque Marie Thérèse d'Autriche envoie ses médecins personnels, Johannes Gasser et Christian Vabst, pour enquêter sur le cas de vampirisme supposé de Rosina Polakin dont le cadavre est exhumé à Hermersdorf, en 1755. Ils concluent que ceux-ci n'existent pas, et, suite à cette déclaration, une loi interdit l'ouverture des tombes pour chasser les vampires. En dépit de cette loi, la croyance dans les vampires a perduré dans les folklores Selon Claude Lecouteux, les Encyclopédistes ont aussi joué un rôle important dans la diffusion du mythe du vampire, notamment Collin de Plancy qui, en 1863, dans son Dictionnaire infernal, contribue à diffuser et à accréditer la croyance.

 

Mythe du vampire et premières religions

La consommation de sang est souvent associée aux anciennes divinités. Ainsi, en Inde l'histoire des vetalas, sortes de goules résidant dans des corps, a été compilée dans le texte sacré du Baital Pachisi alors que le Kathasaritsagara raconte comment le roi Vikramâditya en a chassé et capturé une. Le Pishacha, esprit d'une personne mauvaise revenant hanter les vivants, possède certains attributs du vampire moderne. La déesse indienne Kâlî était supposée se nourrir de sang, entre autres celui du sacrifice, ainsi que, dans l'Égypte antique, la déesse Sekhmet. Le dieu phénicien Baal et la divinité aztèque Tezcatlipoca se voyaient offrir des jeunes filles et des enfants en sacrifice. La civilisation perse est l'une des premières à évoquer le mythe de créatures buveuses de sang : il existe en effet des représentations de ces créatures sur des tessons de poterie. La Bible comporte des références au vampirisme, Moïse défendant à son peuple d'invoquer les esprits afin que ces derniers ne puissent revenir à la vie, tandis que le roi David « absorbe » la chaleur de jeunes esclaves durant leur sommeil afin de reprendre des forces. Les scythes buvaient le sang de leurs chevaux, les Huns répandaient le sang de leurs ennemis pour fertiliser la terre, et les rites magiques de plusieurs vieilles ethnies zouloues, amérindiennes et chinoises incluent l'appropriation de la force de l'ennemi par l'absorption de son sang. Dans l'ancienne Babylonie et en Assyrie, le mythe de Lilith semble être la première histoire de vampire. Il a été repris par la démonologie hébraïque sous le nom d'« לילי ». Redoutée et haïe, Lilith passait pour vampiriser le sang des nouveau-nés et s'abreuver au corps des hommes.                                                                                                                                            

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


 

 

 

 

 

 

 

 

 

En Europe

 

En Grèce, et ce dès l'Antiquité, on nomme les personnes non inhumées en terre, qui se sont suicidées ou qui ont été excommuniées et qui reviennent hanter les vivants, des vrykolakas. Le terme désigne dès le XVIe siècle des créatures proches des vampires, d'autant plus qu'il signifie en langue slavonne (sa langue d'emprunt) « loup-garou ». Chez les Slaves du Sud, en Polésie (Ruthénie noire), on parle d'« esprit-amant » (Dux-ljubovnik) dans le cas d'un mort qui prend la forme d'un vampire ou d'un serpent volant. En Pologne, le Latawiec suce le sang des femmes qu'il séduit alors qu'en Roumanie ce même esprit-amant, le Zburator, agresse les personnes dans leurs lits. Dans le même pays, les strigoi sont généralement des cadavres ramenés à la vie à cause d'un animal qui a sauté par-dessus eux, mais ils peuvent être aussi des enfants illégitimes ou des changelins qui naissent avec une queue, ou alors des sorciers ayant pactisé avec le Diable. Le vampire de la mythologie roumaine est nommé Nosferat ou Nosferatu ; il s'agit généralement d'enfants mort-nés issus d'un couple illégitime. Les Dvoeduschniki slaves dissimulent leurs âmes sous une pierre et ils ne peuvent mourir tant que celle-ci s'y trouve. Dans le folklore albanais, le Dhampir est le fils du Karkanxholl (ou Lugat). Il s'agit d'un revenant qui peut être soit un animal, soit un humain possédé durant son sommeil. Le Dhampire est une créature mi-humaine et mi-vampire. Le mot « Dhampir » est associé au folklore des Roms ou des Balkans, dont les croyances ont été recueillies et décrites par T. P. Vukanović. Dans le reste de la région, des termes serbes tels que vampirovic'i, Vampijerović, Vampirić (Lampijerović en Bosnie), expressions qui signifient littéralement « fils de vampire », sont également utilisées. Il existe de nombreuses autres appellations en Europe et les créatures vampiriques ne se limitent pas à la seule région des Balkans : le folklore germanique mentionne par exemple l'Alp, esprit vampire métamorphe se changeant en chien, en porc ou en serpent, alors que le folklore portugais évoque la Bruxas, un esprit à forme d'oiseau qui se nourrit du sang des enfants

 

En Afrique

Plusieurs cultures d'Afrique possèdent des récits de vampire : en Afrique de l'Ouest, le peuple Ashanti raconte qu'il existerait une créature aux dents de métal logeant dans les arbres nommée Asanbosam. La tribu Ewe parle de l’Adze, créature maléfique qui peut prendre l'apparence d'une luciole et qui chasse les enfants. Les Africains de la région à l'ouest du Cap parlent de l’Impundulu, créature qui peut se changer en un oiseau de large envergure pouvant invoquer la foudre et le tonnerre. Enfin, le peuple Betsileo de Madagascar raconte que le Ramanga boit le sang de ses victimes.

 

En Amérique

Le Loogaroo est un vampire dont les traits sont l'amalgame de plusieurs figures proches originaires de diverses parties du monde. Combinant le vampire français et le culte vaudou, le mot Loogaroo provient semble-t-il du mot français « loup-garou », figure présente également dans la culture de l'île Maurice. La légende de cette créature se retrouve dans les îles des Caraïbes et en Louisiane aussi. Un monstre féminin similaire existe : la Soucouyant de l'île de Trinité, mais aussi les Tunda et Patasola de Colombie ou chez les Mapuches. On peut citer aussi, pour le sud du Chili, la légende d'un serpent suçant le sang, le Peuchen. La mythologie aztèque parle de Cihuateteo, des esprits de nouveau-nés morts à face de squelette, qui tuent les enfants et ont des relations sexuelles avec les vivants, les conduisant ensuite à la folie. Durant la fin du XVIIIe et XIXe siècles, la croyance dans les vampires a envahi la Nouvelle-Angleterre, particulièrement à Rhode Island et dans l'Est du Connecticut. De nombreux documents parlent de familles évoquant des morts transformés en vampires. Les morts par tuberculose passaient pour revenir hanter les vivants. Le cas de Mercy Brown, adolescente de 19 ans suspecté de vampirisme qui meurt en 1892 à Exeter (Rhode Island), est le plus célèbre des États-Unis de cette époque. Son père, assisté d'un médecin, sortit son corps de sa tombe deux mois après son décès, lui retira son cœur et le brûla complètement.

 

 

En Asie

La croyance en l'existence des vampires est fortement répandue en Asie, mais aussi en Inde. Le Bhūta ou Prét est ainsi l'âme d'un mort qui erre sur terre et qui attaque les vivants à la manière d'une goule. Dans le Nord de l'Inde, le BrahmarākŞhasa est un vampire dont la tête est entourée d'intestins, et qui suce le sang des victimes. Il existe aussi des figures vampiriques au Japon, reprises par le cinéma national dès 1950, comme le Nukekubi , littéralement « cou qui se détache ») dont la tête peut se décrocher du corps et voler pour attaquer les vivants. Les légendes concernant des vampires femelles (dont certaines parties du corps peuvent se détacher) existent également aux Philippines, en Malaisie et en Indonésie. Aux Philippines elles sont de deux sortes : la tribu Tagalog parle du Mandurugo (« suceur de sang ») alors que le peuple Visayan évoque le Manananggal (« qui peut se scinder de lui-même »). Le Mandurugo est une sorte d'Aswang qui prend la forme d'une jeune fille séduisante le jour et qui se transforme la nuit venue en une créature sans ombre, avec des ailes et une langue menaçante qui lui sert à sucer le sang des victimes durant leur sommeil. Le Manananggal peut aussi sucer le sang des fœtus à travers le ventre de la mère et dévorer les entrailles des personnes malades. Le Penanggalan malaisien est une vieille ou jeune femme qui use de magie noire pour s'approprier ses victimes ; sa tête peut voler et attaquer les femmes enceintes. Les Malaisiens utilisent des charbons pour l'empêcher d'entrer dans les demeures. Le Leyak est une créature similaire du folklore de Bali.

 

 

 

 

La porphorie


Le mythe du vampire est peut-être maintenant une réalité grâce à un chercheur américain qui a découvert une maladie dont les symptômes ressemble étrangement au symptômes du vampire : la porphyrie.

La porphyrie est une maladie du sang et plus précisément de l’hémoglobine. c'est un mal héréditaire causé par l'absence d'un enzyme.
Ces personnes atteintes de porphyrie sont hypersensibles à la lumière. Si par mégarde, un malade est exposé au soleil, il pourrait avoir des éruptions cutanées, des cloques ou des ampoules. Les médecins proposent donc à leurs patients de vivre dans la plus grande obscurité. C’est pour cette raison qu'ils sont souvent très pâles, ayant une carence de vitamine D. On appelle cela la photodermatite.

 

 

 



17/01/2012
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